preface
Mon journal se situe dans la lignée des hypomnêmata de l' Antiquité.  
Michel Foucault les présente ainsi : "Ils servaient de livre de vie. On y consignait des citations, des fragments d'ouvrages, des exemples et des actions dont on avait été le témoin ou dont on avait lu le récit, des réflexions ou des raisonnements qu'on avait entendus ou qui étaient venus à l'esprit. Ils constituaient une mémoire matérielle des choses lues, entendues, pensées. Ils offraient un trésor accumulé à la relecture et à la méditation ultérieures, pour s'entretenir avec soi-même et les autres et participer ainsi à la constitution de soi." 
Ces aide-mémoire tiennent une place de choix dans le "souci de soi" qui devrait permettre à chacun de "sculpter son âme".  


Jean-Marie Malick